24 mars 2007

Bonne nouvelle !

Je suis de nouveau papa, et cette fois c'est une fille.
Un de chaque, je trouve ca sympa. :)

18 mars 2007

Chroniques d'un déclin annoncé (2ème partie)

La Long Tail et les grands groupes VADistes


En 1995, ils étaient peu nombreux : on peut citer 3suisses, la redoute, Quelle, la CAMIF comme étant les principaux acteurs avec toutes leurs filiales. Ils étaient généralistes à l'époque et le sont toujours aujourd'hui. Malgré leur puissance perçue, des généralistes de ce type sont plus proche de supermarchés que d'hypermarché au vu de leurs nombres de références: un peu de tout mais en faible profondeur. Pourquoi me direz-vous?

Parce que le papier coûte cher à imprimer en quadri et qu'il peut se comparer au m² de linéaire: Chaque cm² de catalogue est régi par son ROI.

Depuis 1975, ils se sont lancés dans une guerre de prix à base de remise de plus en plus lourde. Tout à commencer par de malheureux 5% dans les années 70 pour atteindre aujourd'hui 80% de remise sur certaines opérations. Coté crédibilité client, c'est pas évident de lui faire comprendre qu'il payait jusqu'à 5 fois la valeur du produit, mais bon.

Donc un peu de tout mais presque rien en définitif et une politique de prix abérrante.
Enfin, étant l'unique point de vente, leurs catalogues (diffusés par millions) ne générent pas suffisament de ventes pour avoir des remises aussi importantes que les hypermarchés, beaucoup plus nombreux dans une chaine tel qu'Auchan ou Carrefour.
Donc ils sont administrés par Pareto : la fameuse loi des 20/80, 20% des produits font 80% du CA.
Plutôt que d'interesser leur client par la qualité de leur service, celle de leurs produits ou par la profondeur de leur gamme, ils ont utilisé le levier promotionnel pour déclencher l'acte d'achat à coup de remise de plus en plus forte.
Cette guerre des prix les a forcé à optimiser leurs coûts :
  • achat (réduction de la qualité),
  • logistique (système de gestion des commandes de type industrielle),
  • SI (tentaculaire et centralisé),
  • Fichier client (ultra segmenté),
  • réseau de distribution (de type industrielle)
Avec l'arrivée de l'internet, considéré comme un minitel en couleur pendant très longtemps, ils n'ont pas su entrevoir la formidable opportunité qui se présentait à eux de renverser le dogme du ROI catalogue . La publication sur Internet ne représentant pas les mêmes coûts et pourtant...

Aujourd'hui, les acteurs de la VAD sont estimés, en france, entre 17 500 (fevad) et 25 000 (Acsel) et la plupart d'entre eux s'ultraspécialisent, c'est ce que l'on appelle la Long Tail : produits du terroir , Manga, T-shirt, chaussettes, chaussures, cravates, etc.

=>Chroniques d'un déclin annoncé (3ème partie) : quelques chiffres

17 mars 2007

Chroniques d'un déclin (d'une mort ?) annoncé (1ère partie)

Pour lancer ce post,
Connaissez Kondratieff?

Cet éminent économiste, après avoir étudié nos économies dites développées, en a conclu que nous traversions des cycles long de 40 à 60 avec deux phases, une ascendante (Phases A) et une decendante (Phases B). et c'était en 1920 !
"Et alors?" me direz-vous, "quel rapport avec les sujets qui nous interessent tous : le Web, l'Ecommerce et le Webmarketing"?


J'y viens.

Les éléments qui les caractérisent, hors aspect purement eco:
une Phases B- phases baissières :
- Des découvertes et des innovations importantes sont faites afin de sortir les sociétés de cette période de crise.
- La sélection naturelle se fait sur le temps et use progressivement les plus grands groupes qui cherchent à maximiser leurs profits (ou limiter les pertes) en minimisant les coûts de productions,limitant de ce fait leur capacité à innover
- Des investissements importants dans des outils logistiques coûteux et parfois expérimentales sont réalisés.
- Important phénomène de concentrations horizontales toujours dans l'objectif de minimiser les coûts de production

"Les innovations ne sont appliquées sur une grande échelle qu'au début de la phase haussière suivante"
=> cela ne vous rappelle rien? et Internet alors !

une Phases A - Phases haussières:
Les innovations appliquées à grande échelles permettent de rendre plus accessibles celles-ci et certains marchés peuvent ainsi passés d'oligopole (avec quelques compétiteurs ayant survécus) à des marchés atomisés avec des multitudes de producteurs (distributeurs?).

Les cycles de Kondratieff montraient qu'une nouvelle phase B commencait en 1971-1973 (la crise pétrolière) Celle-ci devait s'achever 25 à 30 ans plus tard :

=> ne serait-ce pas le l'éclatement de la bulle de 2001?

ce qui nous promettrait de belles années à venir.
Passé d'"enfant de la crise" à "Adulte" d'un nouvel age d'or ne serait pas pour me déplaire.

Et vous?

(prochain post "Chroniques d'un déclin" : La Long Tail et les grands groupes VADiste)

14 mars 2007

Apéro référenceur

Belle initiative dont je me fais le porte voix : le 23 mars, pour ceux qui s'interessent aux référencement, Le rendez-vous est aux 3 Brasseurs à 19h00 (à coté de la gare Lille Flandres).

Bon, beaucoup d'agences pour peu d'annonceurs, mais c'est justement l'occasion de partager sur cette science ultra mouvante.

Plus d'info sur Bistoule.

PS : info et image recueilli chez nellio ;)

11 mars 2007

L'aviez-vous remarqué?

Nous avons tendance, à chaque fois que se pose un problème de surabondance, à créer un outil permettant d'organiser celle-ci.

Quelques exemples :
Trop de pages web : Yahoo puis Google
Trop de cybercommercants : kelkoo, leguide.com, Shopping.com
Trop de blog : Lecteur de flux (Googlereader,... ) ou AutoRoll pour trouver ceux en affinité,
Trop d'outils : Netvibes, GoogleIg

Quels seront ceux de demain selon vous?

9 mars 2007

Comment Zlio pourrait détrôner Kelkoo

En combinant 3 phénomènes simultanément :

- TrustRank :
JB bénéficie d’une notoriété importante auprès des Mediablogger et l’effet trustrank bat son plein dès qu’ils publient un article. Cela permet à Zlio d’être visité fréquemment par Google et de bénéficier lui-même d’un bon trustrank.
Les Zlioshop ainsi publiés sur la
Homepage voit leur positionnement sur Google grimper en flèche. J’ai réussi à hisser l’ensemble de mes boutiques sur les premières pages de recherche de Google pendant 3 semaines, multipliant mon trafic par 10 (de 100 à 1000 visiteurs par jour) grâce à un effet de cascade et de netlinking à partir d’une boutique citée en Homepage de Zlio.

- La
Long Tail :
JB réussi un tour de force colossal en hissant ces Zlioshops sur les « queues » de recherche.
En effet, les Ecommercants (3 suisses, Laredoute, et les autres) ont privilégié le référencement naturel de leur catégorie de produits, plutôt que de leurs produits eux même. Contraintes techniques et/ou travail de fourmi, le résultat est qu’ils brillent par leur absence sur des
recherches précises, laissant leur place à des acteurs tel que les comparateurs de prix et surtout à Zlio.

- Les sous-domaines :

Zlio fait du WebMerchandising : maximisation du nombre de présences sur une même page de recherche. L’exemple précédent cumulait 7 résultats pour des Zlioshops sur les 10 affichés en date du 9 mars 2007 …
Vive les sous-domaines ;) En effet, Google considère les sous-domaines comme des sites différents les uns des autres : il propose ainsi un résultat pour chacun d'entre-eux.
Cela lui procure sur cette page un potentiel de clics de presque 60% !! ENORME !! cf WebrankInfo

ZlioTeam : j’applaudi votre ingéniosité ;)

Up-factory : pour les créateurs de mode

Un post pour annoncer la naissance d’un projet fort interessant : Up-factory.
Initié par
Claire-Marie et soutenue par le groupe 3Suisses international, Up-factory est un blog d’échange entre les jeunes créateurs de mode et leurs clients.
A terme, l’idée d'Up-factory est donc de lancer une plateforme de mise en relation de ces deux populations avec de nombreuses fonctionnalités permettant aux jeunes créateurs d’exposer et de vendre leur production.

Si vous êtes intéressé par cette initiative, vous pouvez prendre contact soit via son
blog, soit directement ici ou vous rendre directement sur Up-factory

Je vous tiendrais au courant des différents développements du projet.

Note : on peut difficilement rêver mieux comme mécène pour un tel projet, au vu de leur légitimité à lancer de jeunes créateurs de mode – cf la fin du siècle derniers.